« J’aimerais etre lu tant que Notre langue vivra »
De nombreux mots de « belle compagnie » nous ont deja quitte. Pourtant, ils paraissent encore copains de nous (on des degote meme au sein des dictionnaires recents), mais pour combien de moment ?
Seraient-ils devenus obsoletes, franchement inutiles comme le laisserait penser une vision instrumentaliste du langage contre laquelle je me suis forcement eleve depuis mes debuts en poesie ?
Pourquoi ne dit-on plus que « le temps s’abeausit » ?Ou bien : « Plus loin, dans l’azurement bleuatre du lointain » ?
Ces mots ont-ils ete delaisses via negligence, par desinvolture ? Il est vrai qu’en matiere de langue, le desir s’accommode en gali?re une fidelite. Ces mots perdus (ou presque) delaisses un brin tel « une vieille maitresse », curieusement, c’est quand ils designent des « realites disparues », souvent sans raisons apparentes, que des fragments de lexique desertent de la sorte les livres et J’ai parole. Mais devons-nous ne plus nous servir des mots qui condensent en eux toute la sensualite une langue ? Certes, il y a des mots qui pesent et d’autres qui seront plus lisses, rugueux, musicaux ou sonores, dans lesquels se laisse imagine une « francite » phonetique attachante. Ils nous seduisent par les illuminations du sens, d’la logique. Le « Littre du XXIeme siecle » ne nos as jamais oublies, dans sa quete a la rehabilitation en nuance, Dans l’optique de ne point en interpreter 1 usage flou.Continue reading