Ce post a ete initialement publie sur VICE Canada.
En tant que fille agee de vingt ans et des poussieres, j’ai eu mon lot de rencards. Rencards sympas, rencards horribles, rencards ou j’aurais aime que notre tabouret s’ouvre et m’aspire dans un trou noir pour mettre fin a une conversation embarrassante – mais qu’est-ce qui a perpetue cette plaque tournante de pretendants eligibles (ou gui?re si eligibles) ? Je tiens la proliferation des applications de rencontres telles que Tinder, Bumble et OKCupid Afin de responsable.
Mes habitants des metropoles ont le loisir de jouir tout d’un certain anonymat et d’avoir des possibilites infinies de partenaires potentiels. Ne serait-ce qu’a une heure de pointe le jeudi, n’importe quel arret de metro fournit un nouveau flux d’etres humains attirants. Cependant, pour une ville de 2,6 millions d’habitants, la scene sociale de Toronto va sembler etonnamment reduite : il est rare que je rencontre un quidam avec qui je n’ai jamais bien mes fri?res en commun sur Facebook. Heureusement, l’apparition de Tinder a ouvert la a a votre plus grand panel d’inconnus en rut prets a boire 1 verre, diner et/ou deconner un tantinet.
Mais qu’en est-il de ceux qui vivent en province ou en banlieue ? Pour eux, tomber sur des potentiels partenaires sexuels reste une tache bien plus ardue. Quelle utilite une application de rencontres peut-elle avoir lorsque vous connaissez l’ensemble des habitants de votre ville et que vous etes deja sorti avec bon nombre d’entre eux ?
Nous connaissons tous les stereotypes qui suggerent que nos habitants des petites villes ont mode a se marier tot, a avoir des bebes tot, a s’installer dans une maison abordable et a completer tout cela avec une hypotheque, un chien et un plan epargne-retraite, s’isolant ainsi de cette nouvelle culture des applications de rencontre.Continue reading