Entre individus avec des troubles psy et/ou neuroatypiques, on cause souvent du « self-care ».

Entre individus avec des troubles psy et/ou neuroatypiques, on cause souvent du « self-care ».

En gros : de prendre soin de soi-meme.

C’est important d’en parler, c’est aussi une maniere de pouvoir etre autonome avec rapport a les situations, de gerer via nous-meme les moments difficiles, ainsi, donc de s’emanciper un tant soit peu des autres, que ca soit les amis ou des soignants.

Donc oui, savoir a prendre lait de soi-meme en moments difficiles, c’est capital.

Quand on parle du « self-care », ainsi, qu’on echange des astuces, depuis comme votre gros trou noir au sein des astuces de gestions des trucs autres que « j’habite trop deprime.e pour m’extraire du lit » ou « j’suis en PLS en crise d’angoisse dans un coin ».

Entendons nous bien : c’est TRES CORRECTEMENT qu’on echange des astuces pour gerer le manque d’energie genere par la depression, ainsi, pour aller des gros etats anxieux bien penibles.

NEANMOINS, ca ne repond pas a toutes les besoins de tout un chacun.

Personnellement, quand je lis maintenant ces astuces, J’me marre jaune en me disant que si j’avais cherche, ils font quelques annees (pendant ma periode la plus Complique), des astuces et des manieres de gerer Afin de mes difficultes, bah… Je n’aurais rien trouve.

Parce que i  mon sens (comme pour de nombreuses monde, hein…), une crise d’angoisse, ca n’etait nullement « hyperventiler roulee en boule au sein d‘ mon lit », mais au contraire avoir a canaliser une agitation monumentale, incapable de tenir en place, irritable a l’extreme, alternant pi?te de larme et crise de colere. Bref, vraiment nullement le genre d’etat ou de l’aide comme « regarder 1 film avec une tasse de the chaud en calinant mon chat » pouvaient vraiment me parler. (A vrai dire, mon Grisou, dans ces etats la, il fuyait comme la peste pour echapper au tourbillon du agitation).

Et j’en ai un brin assez qu’on limite le « self-care » aux individus ayant une maniere « socialement acceptable » d’aller mal.

Parce que oui, c’est clairement plus socialement acceptable (et accepte) de se rouler en boule que d’avoir une agitation desorganisee, une agressivite et une colere toujours pretes a flamber…

Et pourtant, on existe, nous des « angoisse.e.s enerve.e.s de la vie ».

Et on a aussi besoin de trucs et astuces pour gerer ces moments la. D’autant plus que, qui plus est d’etre des moments d’angoisse odieux a supporter, ces comportements ont tendance a nous isoler socialement (et c’est legitime aussi : nos copains n’ont souvent pas le systi?me Afin de encaisser stoiquement les crises de colere…), et a etre tres stigmatises. On correspond legerement plus au cliche du « fou dangereux », l’ecume a toutes les levres pret a cogner tout cela bouge (meme si on ne claque jamais). Et meme en milieux sensibilises a la psychophobie, ca demeure un tabou, ces crises de colere. Parce que c’est jamais « tres fort safe », comme maniere d’aller mal…

Alors deja, j’ai envie de dire a toutes les gens concernees par ces crises de colere :

NON, vous n’etes jamais des monstres. NON, vous n’etes gui?re des enfoire.e.s qui aiment faire du mal. NON, vous ne faites gui?re expres. NON, vous ne pouvez gui?re « juste faire votre effort pour arreter d’effectuer ca ». NON, vous n’etes nullement des « dominant.e.s » ou des « oppresseur.euse.s » franchement parce que votre angoisse se manifeste d’une maniere « nullement safe ». OUI, vous allez en gali?re, vous avez mal, ca vous explose dans la tronche et ca fera sacrement peur, et sacrement en gali?re de vivre ca. OUI, vous avez tout autant le droit a de l’aide, du soutien et une ecoute que le webmaster qui va angoisser de maniere plus « orthodoxe ».

Notre colere, c’est une maniere de rendre l’angoisse moins menacante. C’est une maniere de se defendre contre un danger, reel ou suppose. C’est un mecanisme de defense. Appelez ca comme vous voulez. Mais ca n’est jamais un truc que vous calculez pour faire chier un chacun. Et vous n’y etes pour RIEN si des personnes recuperent ca pour illustrer leurs a-prioris dans « les fous-folles qui sont vraiment violent.e.s et/ou agressif.ve.s ». Vous n’etes PAS responsables de la psychophobie, ca n’est pas « avec gens comme vous qu’on a peur des fous-folles ».

Maintenant, une bri?ve liste des techniques que j’ai pu choisir Afin de canaliser faire mes crises de coleres. C’est une liste completement non exhaustive, mais si vous pouvez y piocher une ou deux idees qui vous aident, TANT MIEUX. (et n’hesitez jamais a rajouter les astuces a vous en commentaires de ce billet, si vous avez d’autres pensees. Je les ajouterai a la liste) :

– Ecrire sans auto-censure.

Que ca soit sur une page Word, dans un post a audience restreinte sur les reseaux sociaux, sur un forum. Quelle que soit. Le Realiser lire ou gui?re a d’autres, ca vous appartient (mais si possible, au cas ou vous le faites lire, essayez de le faire lire a une personne qui n’est pas l’objet de ce colere. Et qui reste au frequent que vous etes en emplie hurle de colere et que c’est votre maniere de l’exterioriser sans trop faire de degats). Je ne compte pas le nombre de messages prives que j’ai envoye a des ami.e.s bienveillant.e.s et au courant qui contenaient plus d’insultes que d’autres mots. Sortir la rage par nos mots, des fois ca m’aidait. « Sans auto-censure », c’est aussi sans se faire chier avec l’orthographe et J’ai syntaxe. Dans ces etats la, mes mains allaient beaucoup plus vite que mon cerveau, et ca n’etait souvent qu’une bouillie de lettres plus ou moins incomprehensible. Mais quelle que soit. Claque « d’agiter les mains » concernant votre clavier, c’etait une maniere de bouger a la fois la colere et l’agitation.

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