L’humoriste, chanteuse et comedienne francaise de 35 annees s’est confiee Afin de la toute premiere fois sur sa propre relation avec 1 ex-compagnon violent. Un recit poignant diffusee dans l’emission «Sept a Huit», sur TF1, dimanche 28 novembre.
«Toutes nos formes de violences qu’une femme peut subir, je les ai subies», a-t-elle declare la voix tremblante. Camille Lellouche s’est confiee via le plateau de «Sept a Huit», dimanche 28 novembre, sur TF1. Avec bon nombre d’emotion, la chanteuse a raconte les violences perpetrees a le encontre par son ancien compagnon.
Elle n’avait que 19 annees et leur histoire a dure 2 ans. Deux ans que la chanteuse decrit comme «un enfer». Son compagnon de l’epoque, au debut «seducteur, charmeur, tres intelligent», se revele, au bout d’un mois, tres violent. Le quotidien une jeune femme est alors fait de «violences psychologiques l’integralite des jours, et physiques tout le temps, des ou quatre fois avec semaine».
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„C’etait mon premier amour“
L’humoriste raconte entre autres les nuits d’horreur, passees au sein d‘ «la peur de mourir», en particulier lorsqu’elle refuse d’avoir des rapports sexuels avec son compagnon. «Quand t’as quelqu’un de fort costaud, t’as nullement La selection, dit-elle nos larmes a toutes les yeux. Quand tu fais 40 kilos, tu ne vas nullement loin. On te tient, on t’empeche de respirer. (…) C’etait mon premier amour alors le rapport au sexe, c’etait tres violent me concernant.»
Elle se souvient avec moult details d’un jour ou elle ne voulait pas faire l’amour et de la reaction de son ex-conjoint. «Il m’insulte, il met des droites dans l’ensemble des sens. Plusieurs coups de coudes au dos, et je commence a me pisser dessus. Je lui dis. Cela repond „je m’en fous“. Et il me roue de coups. J’avais un petit pyjama avec des oursons, j’etais jeune. Et j’ai dormi dans ma pisse, partout, sur le sol, concernant le plancher. L’humiliation Notre plus totale.» Une nuit au cours de laquelle elle reconnait : «Je crois qu’a ce moment-la, si j’avais eu une arme, je l’aurais tue. C’est tres violent ce que je dis, mais c’est vrai».
A ce moment-la, si j’avais eu une arme, je l’aurais tue
L’histoire d’une chanson
L’artiste, qui livre ce recit personnel pour la premiere fois, tient a preciser que «c’est J’ai premiere et J’ai derniere fois» qu’elle en parle. Camille Lellouche semble s’i?tre deja exprimee sur la question des violences conjugales par le passe. Le 8 mars, a l’occasion en Journee internationale des droits des jeunes filles, elle avait devoile une chanson intitulee N’insiste nullement, dans laquelle elle raconte l’histoire de la femme ayant besoin d‘ a quitter un compagnon violent. A l’epoque, sur Europe 1, elle avait explique : «Cette chanson, c’est Afin de ces jeunes filles qui n’arrivent jamais a partir ou qui y arrivent tard». Et de reconnaitre tout i l’heure que la chanter reste pour elle, a chaque fois, un defi : «Cette chanson cette dernii?re m’abime plus qu’elle me fait de bien».
En video, „N’insiste pas“, le rencontres interraciales les plus avantageuses clip de Camille Lellouche
Le „devoir“ d’en parler
L’emotion la submerge lorsqu’elle raconte ces souvenirs douloureux. Mais «j’ai votre devoir» de parler, dit Camille Lellouche avec force. Un devoir envers les autres femmes victimes de violence, dont elle se montre solidaire sans donner de lecon. «Evidemment au premier coup, on doit partir. Mais moi je ne peux gui?re dire ca, alors que je n’ai pas ete capable de le Realiser. Evidemment qu’il va falloir porter plainte. Moi, je n’ai pas reussi a le faire. Je aspire i que toutes ces dames arrivent a porter plainte.» Quitte a ce que «leur entourage les force», dit-elle. Elle se devoile «sauvee» grace a la decision de sa tante, qui l’enverra etudier en Angleterre pendant un an, pres que sa fille lui a revele les violences qu’elle subit. Ainsi que conclure, avec le sourire, encourageant i nouveau ces dames victimes de violences a porter plainte : «Vous verrez c’est excellent apres».